jeudi 10 juin communication verbale et non verbale

Ce matin on s’est retrouvés au point de RDV de la gare de Colmar. André a trouvé que c’était un peu l’encombrement à la gare avec sa référente. Les stagiaires étaient à l’heure, c’est les formateurs qui sont arrivés en retard !!! (y’avait beaucoup de circulation), c’était notre première journée à Colmar, on était pas encore tout à fait au point !
Certains ont pris la voiture, et d’autres le bus pour aller à la Maison des Associations. Le gardien des lieux nous a montré un film sur l’histoire de la Maison des Associations, et sur les activités diverses et variées qui y sont proposées.
Ensuite on a fait des exercices avec Martin pour se réveiller, travailler la concentration, chercher l’équilibre physique, mobiliser le corps… L’objectif est d’arriver à être à l’écoute de l’autre, et à prendre des décisions, pour développer le langage verbal et non verbal. On l’a fait à travers des jeux de sculpture. On a trouvé ça constructif, parce qu’on partait d’une idée, et il fallait construire, réaliser quelque chose. Ce travail avait aussi un engagement physique, il fallait y aller avec son corps mais aussi mobiliser son cerveau ! Bouger, parler, décider quelque chose, c’est fatiguant, il faut y mettre de l’énergie !
L’après midi on a visité la Comédie de l’Est.
Un journaliste de l’Alsace est passé nous voir pour rédiger un article sur la formation qui va paraître bientôt…
Et puis avec Martin on a continué le travail sur la mémoire, il fallait retenir des mots :
`jardin, tomate, pissenlit, pelouse, moquette, tracteur, téléviseur, dinosaure, plus belle la vie, asperge, concombre…`
C’était pas toujours facile parce qu’on a du mal parfois à dire des mots et on les oublie…Mais ça a marché parce qu’on était 15, à répéter les mêmes mots, et ils se sont imprimés en nous, c’était un exercice collectif, on s’est concentrés, on a écouté.
André a trouvé que le plus difficile est de garder tous les mots en mémoire.
Valérie trouvait certains mots simples et d’autres beaucoup plus compliqués.
Pour Jean Claude, la difficulté c’était les mots qui n’avaient rien à voir entre eux. Pour Yann, les mots avaient une musique qui lui permettait de les rejouer en suivant la mélodie...
Ce travail nous a obligé à nous mettre dans un autre univers !
Denis nous explique qu’on a une mémoire sélective, ça veut dire qu’on retient des choses et que le reste on l’efface provisoirement, sinon, on aurait une tête grosse comme tout, avec tout ce qu’on a appris depuis qu’on est bébés !
En fait on retient souvent des images, on les imprime et c’est ce qui nous permet de retenir les choses.