Vendredi 11 juin

Ce matin on a rédigé les articles de la veille et de la semaine dernière, en essayant d’aller plus loin que juste raconter ce qui s’est passé. Ensuite on a refait l’exercice de mémorisation des mots avec Martin. Mais c’est l’un d’entre nous qui a donné les mots. Il a choisit des mots difficiles, et du coup, pour certains d’entre nous, on a appris des nouveaux mots, comme gingembre, nénuphar ou calvaire, et on a pu les mémoriser. Ce qui est nouveau depuis hier, c’est qu’on a compris qu’il fallait vraiment écouter les autres quand ils disent les mots, pour mieux les mémoriser et réussir à les sortir, surtout quand c’est des mots nouveaux.

Hier et aujourd’hui on a mangé au Cygne, hier on était beaucoup à prendre un dessert, mais on s’est rendus compte qu’il fallait faire attention à son argent, et du coup, on a pas pris de dessert aujourd’hui. Philippe a préféré ne pas prendre de dessert pour pouvoir s’acheter un magazine à la gare avec les économies d’argent. Il a réfléchit à la gestion de son budget. André a aimé l’ambiance du restaurant, il trouve que ça fait un peu comme une maison de campagne…Tous s’y sentent bien. Par contre, notre salle de formation est spéciale, y’a un poteau en plein milieu, Martin est obligé de s’adapter pour les exercices. Mais au moins y’a plus d’espace et la salle est lumineuse ! Même si la lumière est gênante pour regarder ce qui est projeté par le vidéo projecteur…

Cet après midi, on a tenté de retrouver notre équilibre physique et de la tonicité par des exercices avec des petits sauts, et puis on a fait de l’auto massage pour détendre nos muscles. Et puis on a refait l’exercice de la chaise, comme le 2eme jour au CIARUS. Cet exercice nous permet d’avoir confiance en nous et toujours travailler notre équilibre.

Martin nous a proposé un petit jeu pour soulever une autre personne en partageant une énergie, Gwladys l’a trouvé un peu difficile, certains autres aussi, mais on a vu que ça peut marcher, c’est une histoire de dialogue et d’échange d’énergie entre 2 personnes, il n’y a pas besoin de force

On a continué avec des petites improvisations. La situation était un vendeur, qui proposait un objet à vendre, et un acheteur qui répondait à cette offre. On a vendu un vélo, des meubles, des produits de beauté… C’est difficile d’oser développer, de parler, de réagir…

On a terminé avec le jeu de la gare et l’assassin. On s’est imaginés être à la gare, en attendant le train. L’assassin avait été désigné par Martin à un moment où on avait les yeux fermés. L’assassin devait ensuite toucher les autres pour les tuer, mais de façon discrète, pour que personne ne sache qui il est. Cet exercice nous a permis de travailler le corps, la confiance, la discrétion. Ca n’a pas été simple de le mettre en place, on a eu du mal à tenir compte de la consigne, on était trop pressé de se mettre dans le jeu. Ca nous a fait réfléchir pour la suite, il faudra prendre plus le temps d’écouter, de réfléchir, et de respecter la consigne au lieu de se précipiter dans l’action.