6 avr. 2011

Mardi 5 avril: 7ème jour de formation





Aujourd’hui c’est avec Delphine que nous avons parlé de la communication écrite et par l’image. Estelle est malade et c’est Marie qui est venue renforcer l’équipe ce matin.
On a essayé de trouver les différents modes de communication connus, comme parler, écrire, faire des gestes, utiliser son regard, son corps et son cœur ou les images (photos, dessins, peintures…).
On a aussi évoqué les moyens de communication dont on dispose, par exemple Internet, le téléphone, les textos, le papier (lettres, livres, journaux…).
Quand on communique, on veut transmettre un message (une information, un renseignement, prendre des nouvelles, demander quelque chose…). Il faut que le message soit clair et compréhensible. On peut communiquer avec tout le monde, même avec les animaux.
Par rapport à la communication écrite, on s’est rendu compte qu’il y en a beaucoup et partout autour de nous :
- Les affiches
- Les photos publicitaires
- Les papiers d’identité
- Les factures, la fiche de paye, le courrier
- Les publicités
- Le journal, les magasines, les livres…
- La liste de courses, le ticket de caisse, les étiquettes des marchandises…
Mais on a aussi remarqué que ce n’est pas grave si on ne sait pas lire, puisqu’il y a les images pour nous aider. Il y a des symboles (panneaux routiers), des signes et des pictogrammes, des sigles et des logos, des photos… En plus de la matière, de la texture et de la forme de certains papiers, journaux ou cartes, les couleurs nous aident aussi à mieux les identifier. Finalement il n’y a pas que nous, porteur de handicap, qui rencontrons des difficultés avec l’écriture et la lecture, mais aussi les étrangers. En plus, l’image aide à mieux comprendre, à illustrer, à se souvenir et à garder en mémoire. Son impact est immédiat.
Aller ! On s’endort un peu… Il est temps d’aller manger et de reposer le cerveau !
Rendez-vous à la MAS et tout le monde à pieds ! Ça dégourdit les jambes et ça permet de discuter un peu d’autre chose. Au menu : crudités, chili con carne, fromage et flan aromatisé à la pêche ou tarte à la myrtille. Dommage pour les difficiles, nous on a aimé !
L’après-midi, après un petit résumé de la matinée, Marie-Christine et Amandine sont venues nous parler d’un problème qu’elles ont rencontré à un moment dans leur vie et de la solution qu’elles ont trouvé: écrire une lettre.
Le contenu de la lettre nous a choqué, ému et révolté. Elles étaient victimes de brimades dans le train de la part de jeunes lycéens ignorants, bêtes et méchants. Ça a permis de clarifier les choses, de parler et expliquer le handicap.
L’intérêt de la lettre, c’est qu’il reste une trace, c’est officiel. Il y a une signature, les coordonnées du destinataire et de l’expéditeur, le tampon ou le logo, la date, le cachet de la poste. Dans une lettre on se présente, on explique la situation et on propose des solutions.
Quand parler ne suffit plus, ça fait du bien aussi d’écrire…

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